Les actes à poser pour une communion fraternelle triomphante

Les actes à poser pour une communion fraternelle triomphante

Texte de référence : Actes 4 : 23-31

Depuis quelques dimanches, nous parlons des bienfaits de nos rassemblements à l’église. Nous avons commencé avec le psaume 133, pour poursuivre avec l’exposé des bienfaits de la communion fraternelle. Nous avons vu dimanche dernier, les 4 symboles qui caractérisent l’église, et qui permettent de comprendre l’importance que revêt la communion fraternelle : 1. L’église est une famille ; 2. Elle est un corps dont Christ est la tête ; 3. Elle est une armée ; 4. Elle est une entreprise. Ce dimanche, nous allons voir les actes à poser pour une communion fraternelle triomphante avec Actes 4 : 23-31.

De nos jours, la communion fraternelle correspond pour les chrétiens, aux festivités : barbecue, boissons, alors que cela ne constitue qu’une infime partie de la communion fraternelle. Pour que nos rassemblements aient un caractère triomphant, il y a des choses que nous devons faire :

Contexte : Les apôtres ont été puissamment visités par le Saint Esprit, Pierre et Jean entraient dans le temple et ils ont guéri le paralytique qui se trouvait devant le portique. Ils ont ensuite été arrêté. Nous allons nous rendre compte que les apôtres vont vivre une telle communion entre eux, que des fruits extraordinaires vont en émerger. C’est ce qu’on appelle, une communion fraternelle triomphante, c’est la réaction appropriée face au danger. Qu’ont-ils faits ?

  1. Rechercher la présence des siens

Les apôtres ont recherché la présence des leurs, ceux qui leur étaient chers, leurs compagnons d’œuvre, après avoir été arrêté, battus et après avoir reçu l’interdiction de prêcher l’évangile. Nous devons apprendre à en faire de même, à nous tourner vers les nôtres. Je dois savoir dans ce genre de situation, qui est pour moi, et qui est contre moi. Que Dieu nous donne les yeux pour savoir les discerner. C’est ce qu’a fait Luc dans Actes 12 ; une fois libéré de la prison par l’ange, il va vers les siens. La communion fraternelle ne se fait pas avec n’importe qui, elle se fait avec des gens avec qui tu peux être ensemble dans l’esprit.

  1. Avoir une confiance mutuelle

Après avoir trouvé les nôtres, il faut avoir une confiance mutuelle. C’est ce que nous dépeint la bible dans le passage, quand il nous dit que Pierre et Jean leur racontèrent tout. Ce qui signifie qu’ils avaient confiance, pas de gènes, et en toute liberté, ils n’ont rien omis. Attention, car dans l’église de Jésus Christ, il y a souvent des infiltrés, il ne peut donc pas dans ce cas, avoir de confiance mutuelle. Peux-tu être digne de confiance ? Apprenons à être dignes de confiance. Que tu aies quelqu’un de confiance dans l’église à  qui tu peux tout raconter en toute liberté, quand tu as un problème, car tu sais qu’elle priera avec toi.

  1. Savoir que Dieu reste tout-puissant

Verset 24 : « 24 Lorsqu’ils l’eurent entendu, ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble, et dirent : Seigneur, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve, » Ils soulignent la toute-puissance de Dieu. Tous ensemble, ils se rendirent compte de la gravité du problème, mais s’accordèrent sur le fait que leur Dieu est le Dieu créateur, celui qui soutient toute la création, et tous ceux qui se lèvent contre nous ( les sadducéens, les sacrificateurs), sont entre les mains de ce Dieu qui reste le Dieu tout- puissant. Leur vie  ne tient qu’à un fil entre ses mains. Au lieu donc de déprimer, ils demandent force et courage pour continuer, car l’issue risque d’être fatale, ils risquent de mourir.

Quoi que tu vives, quel que soit ce qui va arriver dans ta vie, saches que ton Dieu est le Dieu tout puissant, créateur de toute chose, et ceux qui t’agressent, se lèvent contre toi, sont dans ses mains, les rois et les puissants sont dans ses mains, et il est capable de renverser les choses. Tant que tu es dans les mains du Dieu tout -puissant, rien ne peut t’arriver. (Cf. Martin Luther).

Réalisons, en tant qu’église, que notre communion fraternelle peut être triomphante, si nous nous rendons compte que le Dieu que nous servons est le Dieu tout-puissant. Notre Dieu est plus fort que le Covid 19, que toutes les maladies, « Mille tomberont à ta gauche, dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint »

  1. Savoir que Dieu a toujours le dernier mot

V.25 « 25 c’est toi qui as dit par le Saint-Esprit, par la bouche de notre père, ton serviteur David : Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Et ces vaines pensées parmi les peuples ? » Ici le terme « tumulte » signifie « rage ». Pourquoi cette rage contre ton église, ton serviteur ? c’est comme un cheval sauvage à qui on met le mors et les rênes pour l’harnacher, il va se débattre, gesticuler dans tous les sens pour s’en défaire, mais au bout du compte, il finira par se soumettre à  la discipline du mors et du rêne, et par être dompté. C’est pareil pour les hommes qui sont comme enragés contre Dieu, aujourd’hui, ils défient Dieu, se rebellent contre lui, ils gesticulent et profèrent des paroles étranges contre Dieu, et ne veulent pas être domptés. Mais au bout du compte, Dieu aura toujours le dernier mot sur chaque être humain, Dieu sortira toujours vainqueur.

Daniel 5 :18-21, le roi Nebucadnetsar que Dieu a béni, est devenu à un moment donné, comme ce cheval fougueux que nous venons de dépeindre, se rebellant contre Dieu. Et Dieu a parlé par la bouche de son serviteur Daniel pour lui annoncer la sentence qu’il a relâchée sur sa vie, lui relatant la vie de bête sauvage qu’il allait devoir endurer. Il a vécu ce qui lui avait été annoncé, « jusqu’à ce qu’il reconnût que le Dieu suprême domine sur le règne des hommes et qu’il le donne à qui il lui plaît. »( V.21)

Dieu aura toujours le dernier mot. Quand dans votre vie, votre ministère, dans votre famille, il y a trop de choses qui se lèvent contre vous, lorsque votre entourage aura des paroles, des comportements déplacés envers vous, ne vous en faites pas, abandonnez-vous entre les mains de Dieu.

Laissez à  Dieu la liberté de s’occuper de ceux qui vous en veulent, qui ne veulent pas de votre bonheur et vous, occupez-vous à chercher Dieu.

 

CONCLUSION

Il y a donc des actes que nous devons poser, si nous voulons vivre une communion fraternelle triomphante :

  1. Rechercher la présence des siens
  2. Avoir une confiance mutuelle
  3. Savoir que Dieu reste tout-puissant
  4. Savoir que Dieu a toujours le dernier mot

Quand nous ferons ces choses, le psaume 133 prendra tout son sens et corps dans notre vie.

Bishop Adama Ouedraogo