7 Pas vers la gratitude III

7 pas vers la gratitude III
Savoir donner toute la gloire à Dieu seul

Dieu nous conseille depuis le 1 er novembre, de changer l’ingratitude qui caractérise l’être humain, en
gratitude. Et cela fait partie justement de l’excellence. Un homme excellent, une femme excellente
ne se montre pas ingrat ou ingrate. Nous avons vu combien de personnes se sacrifient et font de gros
efforts pour aider l’un ou l’autre, et au bout du compte, ils se retrouvent être le pire ennemi du
monde, à cause de l’ingratitude.

Dans le texte de référence, Luc 17 : 11-19, un homme va nous enseigner comment montrer de la
gratitude, les 7 pas vers la vraie gratitude. Nous avons constaté que pour parvenir à la vraie
gratitude :

I. Il faut constater le miracle de Dieu (comme le samaritain)

Tant que vous n’êtes pas conscients du pétrin dans lequel Dieu vous a tirés, vous allez avoir
beaucoup de mal à être vraiment reconnaissants, à témoigner de la gratitude. Le samaritain constate
qu’il est guéri, et retourne remercier Jésus.

II. Avoir un sens élevé de la redevabilité.

Il faut revenir rendre compte à Dieu, quand il vous donne une mission. C’est une notion que
beaucoup d’enfants de Dieu n’ont pas. Le samaritain n’a pas suivi les 9 autres lépreux, dont Jésus a
d‘ailleurs demandé où ils étaient. Il est est revenu sur ses pas, il a glorifié Dieu à haute voix, et il est
tombé sur sa face aux pieds de Jésus pour lui rendre grâce.

Aujourd’hui nous allons voir le 3 ème pas pour parvenir à la vraie gratitude :

III. Savoir rendre toute la gloire à Dieu

Qu’est- ce que cela veut dire ? Cet homme est venu et il a donné gloire à Dieu d’abord. La gloire c’est
la « Kabowd » en hébreux, la « dόxa » en grec. Il est question de la valeur, du poids de quelque
chose.

Glorifier Dieu c’est donner la vraie valeur de Dieu à Dieu. C’est donner à Dieu le poids qu’il mérite,
apprendre à exprimer combien il n’y a personne comme lui sur la terre et dans les cieux, dans les
eaux, partout dans cet univers. Et quand j’apprends à donner toute la valeur que Dieu mérite de
recevoir, cela m’emmène à comprendre que je n’ai aucun mérite. De toutes les affaires, les
bénédictions que je peux recevoir dans la vie, je n’ai aucun mérite. Parmi nous, personne ne peut
dire : « je méritais d’avoir la vie éternelle. » Nous étions tous pécheurs, tous perdus dans nos
offenses et nos transgressions, tous dans la direction de l’enfer. Personne n’a aucun mérite, c’est
pourquoi Paul dit que : « parmi les hommes il n’y a pas un seul qui soit juste, tous ont péché, tous
sont pervertis, tous sont privés de la gloire de Dieu. Mais Dieu prouve son amour en ce que, en Jésus
Christ, nous recevons gratuitement le don de la vie. » Il n’y a aucun mérite.

Quand je viens pour donner gloire à Dieu, je reconnais que ce Dieu-là mérite de recevoir toute mon
attention, il mérite de recevoir toute ma louange et absolument tout de moi, parce que je n’ai aucun
mérite. Si je suis en vie ce n’est pas à cause d’un mérite quelconque. Je peux avoir quoique ce soit sur
cette terre, ce n’est pas en vertu d’un mérite quelconque, je ne suis méritant de rien de tout ce que
je reçois de la part de Dieu. Alors c’est pourquoi on lui donne toute la gloire, car on reconnait qu’il
n’y a que lui seul qui soit en mesure de faire ce que nous recevons.

Il y a des choses que nous prenons pour acquises, mais nous recevons uniquement par la grâce de Dieu. Avoir une femme n’est
pas un acquis, c’est la grâce de Dieu, c’est le bonheur que Dieu donne à l’homme, c’est la gloire de
l’homme. C’est donc l’occasion pour l’homme de remercier Dieu pour cet être semblable à lui, et qui lui convienne. Quelqu’un qui accepte de faire un bout de chemin avec vous, quelqu’un qui va souffrir avec vous, qui va pleurer avec vous et qui va vous soutenir. Et cela va dans les 2 sens.

C’est pour cela qu’il est tellement important de savoir rendre gloire à Dieu. Quand on rend gloire à Dieu, on
reconnait qu’il est au-dessus de tout, les bonnes comme les mauvaises choses qui peuvent nous
arriver. Quoiqu’il arrive, il est assis sur son trône, et il règne et n’a pas changé. Parfois nous
traversons des choses et nous pensons que Dieu est en voyage, mais il ne sommeille ni ne dort. Lui
donner la gloire, revient à l’adorer.

7 expressions pour parler de la gloire de Dieu

En hébreux, il y a plusieurs expressions pour exprimer le fait d’adorer Dieu, et voici 7 expressions
pour parler de la gloire de Dieu :

1. Todah, veut tout simplement dire merci, pour ce que nous sommes, ce que nous avons, et c’est
exactement ce que nous enseignons à nos enfants, à dire merci quand on leur donne quelque
chose.
C’est exactement la même chose que Dieu nous enseigne aujourd’hui. Savoir dire merci pour les plus
petites choses pour pouvoir en faire de même pour les grandes.
II y a un problème culturel qui fait qu’on a du mal à dire merci. Cultivons cette bonne habitude.
Quelqu’un vous a fait du bien, dites merci. Quelqu’un vous a donné un petit coup de fil, dites merci !
quelqu’un a pensé à vous quand vous étiez malade, dites merci ! Dans les petites choses de la vie il
faut savoir dire merci pour les choses que Dieu nous donne.

À El Shaddai particulièrement, il y a de quoi dire merci chaque jour au Seigneur. Je vous laisse
quelques versets :

  • Psaumes 50 :14 « Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces, Et accomplis tes vœux envers
    le Très Haut. » « 15 Et invoque-moi au jour de la détresse ; Je te délivrerai, et tu me
    glorifieras. »
    Souvent, nous les chrétiens, citons les versets hors contexte, nous avons coutume de chanter sur la
    base du verset 15, alors que c’est seulement après avoir fait ce que dit le verset 14 que nous pouvons
    appliquer ce que dit le verset 15.
    Nous avons des promesses non tenues, nous avons les choses pour lesquelles nous ne disons jamais
    merci au Seigneur, et nous nous levons et nous disons : je t’invoque Eternel, vient à mon secours. Et
    l’Eternel te dit : le verset 14 tu l’as mis où ?
  • Psaume 50 :23 « Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces me glorifie, Et à celui qui
    veille sur sa voie Je ferai voir le salut de Dieu. »
    Celui qui offre pour sacrifice des « todahs », me glorifie. C’est ce qu’a fait le samaritain, il a glorifié
    Dieu. La bible nous explique cet après-midi, que glorifier Dieu c’est offrir des actions de grâce, c’est
    dire merci.
  • Psaume 104 : 1- 4
    « 1 Mon âme, bénis l’Éternel ! Éternel, mon Dieu, tu es infiniment grand ! Tu es revêtu d’éclat et de
    magnificence ! 2 Il s’enveloppe de lumière comme d’un manteau ; Il étend les cieux comme un
    pavillon. 3 Il forme avec les eaux le faîte de sa demeure ; Il prend les nuées pour son char, Il
    s’avance sur les ailes du vent.4 Il fait des vents ses messagers, Des flammes de feu ses serviteurs. »
    Cet homme glorifie Dieu, il adore Dieu. Il reconnaît la vraie valeur de Dieu en disant merci.

2. Barak : C’est bénir à genoux
Je vous donne toutes ces expressions pour que notre façon d’adorer Dieu change. Pour que notre
compréhension de la valeur de Dieu change. On a beaucoup parlé de distractions dans cette église,
que Dieu nous aide à être concentrés ! Quand on est concentré sur la personne de Dieu, on s’éloigne
de tout ce qui peut nous distraire.
Barak c’est cette position où on est à genoux devant le Seigneur pour reconnaître sa gloire, son
poids, qu’il n’y a point d’autres.

  • Psaume 95 :6-7 « Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons le genou devant
    l’Éternel, notre créateur ! 7 Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le
    troupeau que sa main conduit… Oh ! si vous pouviez écouter aujourd’hui sa voix. »

Quand nous venons dans sa présence, prosternés, c’est un signe d’humilité et Dieu ne peut pas faire
autrement que de se manifester.
Que notre manière d’approcher Dieu change ! Apprenons à venir dans la présence de Dieu disposés à
lui rendre toute la gloire. Je sais que nous n’avons pas beaucoup d’espaces et ce n’est pas évident
que les uns et les autres se mettent à genoux, mais autant que faire se peut, cette chaire est faite
pour ça. Si vous sentez que vous devez vous mettre à genoux et que les chaises vous dérangent,
venez devant, et mettez-vous à genoux dans la présence de Dieu, et adorez le Dieu qui aura fait pour
vous de grandes choses.

  • 1 chroniques 29 :20 « David dit à toute l’assemblée : Bénissez l’Éternel, votre Dieu ! Et toute
    l’assemblée bénit l’Éternel, le Dieu de leurs pères. Ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant
    l’Éternel et devant le roi. »

Ils s’inclinent et se prosternent. C’est une dimension d’adoration, de gloire, que le peuple de Dieu
doit saisir.

  • Psaume 34 :2 « Je bénirai l’Éternel en tout temps ; Sa louange sera toujours dans ma bouche. 3
    Que mon âme se glorifie en l’Éternel ! Que les malheureux écoutent et se réjouissent ! »

Bénir c’est dire de bonnes choses de Dieu

3. Tehila : c’est louer Dieu avec des chants comme nous le faisons chaque dimanche.
Ce n’est qu’un élément de la louange. Dieu ne veut pas que nous nous focalisions sur une seule chose.
Chanter devant Dieu c’est une bonne chose, mais il y a plus que cela.

  • Psaume 22 :4 « Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d’Israël. »
    Quand nous louons Dieu avec des chants, il descend et siège au milieu de cette louange, et nous
    savons que quand Dieu descend, il fait de grandes choses pour son peuple.

 

  • Ésaïe 61 :3 « Pour accorder aux affligés de Sion, Pour leur donner un diadème au lieu de la
    cendre, Une huile de joie au lieu du deuil, Un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu,
    Afin qu’on les appelle des térébinthes de la justice, Une plantation de l’Éternel, pour servir à sa
    gloire. »

Il est venu nous donner un vêtement de louange. Il est temps que tu changes de vêtements ! Il ne
faut pas marcher la mine triste. Il faut être dans la louange ! Quand tu vas au travail, tu es dans la
louange.
Quand tu sors, que ce soit du lundi au vendredi même jusqu’à dimanche. Dieu veut que tu sois dans
la louange. Il est venu te donner un vêtement de louange quoiqu’il arrive.
Ce qui est autour de nous ne doit pas affecter ce qui est au dedans de nous. La louange vient de
l’intérieur, elle n’a rien à voir avec l’extérieur. Il ne faut pas louer Dieu seulement lorsque tout va
bien. Il faut aussi louer Dieu quand tout va mal, même si tu as perdu ton emploi. C’est à ce moment-
là qu’une vraie louange doit sortir de toi. Cette louange que tu donnes dans la souffrance, c’est ça la
vraie louange.

  • Exode 15 :11 « Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en
    sainteté, Digne de louanges, Opérant des prodiges ? » (Louange de Marie avec le tambourin)

Dieu va te délivrer de la mort que les gens attendent de voir, il va frayer un chemin là où il n’y en a
pas ! S’il faut ouvrir la mer, il l’ouvrira pour toi. Ils ont marché dans la mer rouge, et y sont sortis à
pieds secs. Leurs ennemis ont été engloutis dans les eaux. De l’autre côté, les gens disaient merci
Seigneur, et Marie (Myriam) qui n’était pas une jeune fille, elle devait avoir plus de 80 ans, s’élève et
dit : donne-moi un tambourin, Elle a pris un tambourin. C’est la grande sœur de Moïse qui avait
quant à lui, 80 ans.

La louange n’est pas réservée aux jeunes, peu importe ton âge, il est question
d’adorer Dieu, de lui dire merci pour tout ce qu’il fait dans ta vie. Prenez l’exemple de Marie, et
hommes comme femmes, venez louer Dieu dans les chants et louanges. J’appelle des hommes et des
femmes qui décident de se sanctifier à ne pas regarder leur âge, et à prendre la décision de venir
adorer, louer Dieu. N’attendez pas les événements spéciaux pour cela.

4. Halal (qui a donné le terme ‘alléluia’)

C’est adorer Dieu avec des clameurs, extravaguer, vanter. C’est être les fous de Dieu. Je prie que Dieu
nous donne cette louange de fou à El Shaddai. Des moments où les hommes et les femmes se
laissent aller dans la présence de l’esprit de Dieu, avec des clameurs.

  • Psaume 113 :1-3
  • Psaume 150 :1
  • Psaume 149 :3

J’aime regarder les louanges où les hommes et les femmes sont remplis du Saint Esprit. Ils dansent
dans les rythmes. Alléluia ! C’est une louange à Dieu. Je crie : « Loué soit l’Eternel », et je suis
délivré de tous mes ennemis.

5. Yadah : c’est adorer Dieu les bras levés

Littéralement cela veut dire savoir, connaître Dieu.
Venir dans la présence de Dieu les bras levés, est une façon de l’adorer, de lui donner toute la gloire
et reconnaître que le monde entier est soutenu par ce Dieu grand et redoutable.
Quand nous sommes dans une assemblée comme celle-ci ce n’est pas le modérateur qui doit nous
dire de lever les mains, d’acclamer le Seigneur, comme des marionnettes. Nous devons cultiver une
sensibilité à la présence de Dieu. On n’a pas besoin de te dire ce qu’il faut faire, soyons inondés de la
présence de Dieu !
Adore Dieu comme tu veux, élève Dieu comme tu peux, parce qu’élever les mains, c’est une louange
que tu portes à l’Eternel notre Dieu.

  • 2 chroniques 20 : 20-21 « …, Louez l’Eternel car sa miséricorde dure à toujours. »

Les filles de la louange, chantez en restant connectées au Saint Esprit. Si le Saint Esprit vous donne
une direction, suivez-la ! Ne suivez pas votre liste de chants. C’est le Saint Esprit qui conduit la
louange.
Nous qui prêchons, il y a un moment dans la prédication où nous ne sommes plus dans le plan
initialement prévu, car c’est le Saint Esprit qui conduit la prédication. Quand tu viens avec ta liste et
que tu commences à chanter un chant, si tu vois que le Saint Esprit agit par ce chant-là, alors
continue avec lui.

  • Psaume 63 :5 « j’élèverai mes mains a ton nom »
  • Psaume 107 15-16 ; louer l’Eternel les bras levés

6. Zamar : adorer Dieu avec les instruments de musique.

C’est faire de la musique littéralement.

  • Psaume 21 :14
  • 1 chronique 16 : 8-10
  • Psaume 57 : 8-9

Louez l’Eternel pour sa bonté, louez-le avec la guitare, la harpe, la batterie, etc.

  • Psaume 108 :2-5

Les mains sont un instrument extraordinaire. Au début en 2007, il n’y avait pas de guitare, il fallait
taper dans nos mains. Louer Dieu avec un instrument, cela communique une onction spéciale.
L’instrument nous donne envie d’élever la voix, de louer Dieu.

7. Shabach : adorer Dieu avec les cris

Quand Jésus s‘écria Eli, Eli lama sabachthani ?
Littéralement, dans le dictionnaire hébreu, cela signifie : calmer, apaiser. On lance des cris pour
calmer l’autre.

  • Psaume 47 :2 « des cris de joie »
  • Psaumes 145 :4-7 « publie des hauts faits »
  • Ésaïe 12 :6 « poussez des cris de joie et d’allégresse »

Il y a des moments où elle se fait de manière paisible, mais il s’agit ici de cette adoration qui se fait
avec des cris de joie. Parce que quand vous vous rendez compte de ce que Dieu a fait pour vous,
personne ne peut vous retenir, aucune circonstance autour de vous ne peut vous retenir. Vous ne
pouvez faire autrement que de pousser des cris de joie.
Vous rappelez-vous de l’histoire de cette femme qui est devant le médecin, et qui a reçu la nouvelle
que le cancer attendu n’est plus, et que l’examen qui avait montré que c’était la mort, est annulé.

Tu ne mourras pas, tu vivras. Et on t’avait dit que tu ne pourrais pas avoir d’enfants, et maintenant tu as
la possibilité d’en avoir. Tu ne peux que crier : « Jésuuuuus », car tu ne peux pas te taire.
J’aimerais que le peuple de Dieu comprenne qu’il y a un temps pour toute chose. Il un temps pour les
alléluias doux, et il y a un temps où tu ne peux pas rester à ce niveau là quand tu es touché. Il y a un
moment où lorsque tu as été visité, tu ne peux pas fermer la bouche.
Les gens qui disent qu’ils sont tranquilles, introvertis, le jour où ils vivent l’expérience de leur vie, ils
oublient cela, et ils commencent à faire des choses extraordinaires. Vous savez, quand l’esprit de
Dieu vous visite, vous ne pouvez pas faire autrement.

Que l’esprit de Dieu te touche et te décoince, et que ceux qui ne savaient pas danser commence à
esquisser des pas de danse, que ceux qui ne savent pas applaudir commencent à le faire, que ceux
qui ne savent pas crier commencent à crier à la gloire de notre Dieu, et c’est ça la vraie gratitude.
Quand l’esprit de Dieu est sur moi, je danse comme David. On va pousser des cris de joie, acclamez le
Seigneur, on va se laisser transporter par la présence de Dieu, parce que je loue Dieu avec ma
batterie, j’adore Dieu avec ma guitare, j’adore Dieu avec le synthétiseur, avec mes mains et ma voix.
Comme nous avons l’habitude de chanter, je le loue avec mes mains, et quand je n’ai pas de mains,
je le loue avec les pieds et si je n’en ai pas, je le loue avec mon âme, et le jour où je n’en ai pas, c’est
là-haut que je le loue, Alléluiaaaaa !

 

Bishop Adama Ouedraogo