7 Pas vers la gratitude

7 pas vers la gratitude (II)
Avoir un sens aigu de la redevabilité

 

Vous qui suivez nos services semaines après semaines, nous savons que Dieu fait grâce. Une année
comme celle-ci est une année interpellante, Est ce que vous n’avez pas été interpellés depuis le
début de l’année ? Elle est d’autant plus interpellante, que Dieu a décrété pour El Shaddaï, une année
d’excellence. Nous avons déclaré 2020 année de l’excellence.

I. La vraie gratitude, commence par constater son miracle

On a commencé janvier, février, mars, et le Covid 19 est arrivé avec 6 mois de confinement et
beaucoup de morts. Après une brève reprise, nous avons été de nouveau reconfinés, où est
l’excellence ai-je crié à Dieu ? Quand allons-nous avoir le temps de travailler pour accéder à cette
excellence dont tu as parlé ? Il n’y a pas très longtemps, j’étais en train de me poser toutes ces
questions-là. Puis le Seigneur m’a dit : prends un stylo et sors ton calepin.

En 2020, qu’est-ce que je vous ai donné comme bébé ? Et j’ai commencé à noter 1, 2 jusqu’à 7. Puis il
a été déclaré qu’il y aurait des mariages surprises, note et voit si cela n’a pas eu lieu ! et
effectivement, il y a eu 6 couples qui se sont mariés en secret.
Étant donné que cela ne s’est pas passé comme les autres années, on a l’impression qu’en 2020 Dieu
n’a rien fait. Dieu a fait beaucoup de grandes choses à El Shaddaï. C’est pourquoi j’ai été inspiré à
parler de la gratitude. Apprendre à être reconnaissant, parce que ce qui caractérise la nature
humaine, c’est l’ingratitude.

Dieu crée Adam et Ève. Il met tout à leur disposition (l’or, le jardin etc.). Et Dieu dit à Adam : Tu peux
jouir de tout, mais il y a une seule chose que je te demande de ne pas faire, un seul arbre qui est au
milieu du jardin auquel tu ne dois pas toucher, l’arbre de la connaissance du bien et du mal,
autrement tu mourras.

Que feriez-vous si vous étiez à la place d’Adam ? Si j’étais à sa place je rendrais grâce chaque jour
pour l’eau qui coule, merci pour la rivière, merci pour les fruits et les légumes qu’il y a à manger,
merci pour la beauté de la création. Mais tout ce qu’il a trouvé à faire, c’est de braver l’interdit.
Quelle ingratitude ! L’ingratitude n’a pas commencé aujourd’hui, mais depuis le jardin d‘Éden. On est
ingrat. En cette saison, Dieu nous appelle à montrer de la gratitude, et je prie pour que l’Esprit de
Dieu visite particulièrement quelqu’un cet après-midi, pour que l’ingratitude qui nous colle à la peau
se détache de lui et de nous, afin d’être reconnaissants de tout ce que nous recevons.
Luc 17 : 11-19

Il y a 7 pas vers la gratitude et nous avons vu dimanche dernier que le premier pas de la vraie
gratitude, c’est de constater son miracle. Il y a aussi la gratitude de courtoisie qu’on dit juste
pour se sortir de l’embarras.
La vraie gratitude, commence par constater son miracle. Aussi longtemps que vous n’avez pas
mesuré la profondeur du trou duquel Dieu vous a sorti, vous allez avoir du mal à manifester la vraie
gratitude.

Dans ce passage, seul le samaritain réalise le pétrin duquel Dieu l’a tiré. Après avoir fait ce
premier pas, le deuxième pas que nous allons voir aujourd’hui, consiste à avoir un sens aigu de la
redevabilité

II. Il faut avoir un sens aigu de la redevabilité

Très peu de gens savent faire un compte rendu. Je vous rappelle que ces dix lépreux, quand ils ont
entendu Jésus leur dire : « Allez vous montrer au sacrificateur ! » Il ne leur pas dit allez et revenez. Et
les 9 autres n’auraient pas mal fait s’ils allaient se montrer aux sacrificateurs, en ayant constaté leur
guérison, parce qu’ils auraient simplement obéi aux instructions de Jésus. Mais ce monsieur-là en a
fait autrement :

1 – Cherche la source de ta bénédiction

Il revint sur ses pas, à la source de sa bénédiction, sans avoir l’assurance de trouver Jésus au
même endroit. Car la bible nous dit que Jésus ne faisait que passer. Que quelqu’un comprenne ce
message. Cherche la source de ta bénédiction ! car un ruisseau qui se coupe de sa source, va tarir
(2Chron. 32 : 1-4). Le roi a fait couper les sources des rivières, et l’eau s’est arrêtée de couler.
Quand vous avez reçu la bénédiction quelque part, sachez rechercher sa source.

2 – C’est un acte de témoignage

Il faut retourner vers la source de ses bienfaits. C’est un acte de témoignage. Entre le point A et le
point B (en direction vers les sacrificateurs), les gens ont vu le changement s’opérer chez les
lépreux, les 9 autres, comme le samaritain qui est quant à lui revenu sur ses pas, est passé d’une
démarche douloureuse et au corps rongé par les plaies, à une démarche assurée et au corps
guéri, sans plaies. Quel témoignage ! Que Dieu te donne ce témoignage, que ceux qui t’ont connu
stérile, te voient passer devant eux avec des jumeaux ! que ceux qui t’ont vu malade, tu revoient
en bonne santé ! Que ceux qui t’ont vu chômeur et sans moyen de transport, te revoient
travailleur, au volant d’une belle voiture, grâce au contrat que tu as signé et à ta bonne situation
financière !

Dans Marc 5 :18, il nous est relaté l’histoire de Gadara, un homme lié par des démons, il était dans
une misère incroyable, et lorsque Jésus l’a libéré d’une légion de démons (2000), il a voulu le suivre,
mais Jésus lui a recommandé de retourner vers les siens, pour raconter les bienfaits de Dieu pour lui.
Et la bible nous dit qu’il est allé dans la décapole, les 10 villes, et il a témoigné du miracle que Jésus a
opéré dans sa vie, aux gens qui l’ont vu seul dans le cimetière, lié, en train de se meurtrir, de rompre
les liens. Ces derniers l’ont chassé de la décapole. Mais, il est dit quelques chapitres plus loin, que
lorsque Jésus est revenu dans ces villes, il a trouvé un peuple qui a accepté son nom, son ministère,
grâce au témoignage de cet homme qui a été guéri.

3 – Application

Vous voulez avoir une vraie gratitude à l’égard de Dieu, n’oubliez jamais d’où Dieu vous a tiré. Il ne
faut jamais oublier de quoi tu as été sauvé.
Il y a un cantique que l’on chante et qui dit : si j’oubliais Gethsémané, montre-moi Golgotha. Je ne
peux pas oublier toute la douleur et la misère que je connaissais avant de te connaître. Dieu nous
enseigne à être reconnaissants et à montrer de la gratitude.
Je reprends quelques expressions ici pour que nous puissions cerner ce que je veux vous faire
comprendre cet après-midi :

  • Au verset 11, Jésus passe par la Samarie et la Galilée, et comme on le sait, il n’y a pas de
    rapport entre les juifs et les samaritains. (Jean 4 : Jésus rencontre la Samaritaine) Jésus passe
    par là, parce que les lépreux étaient placés dans des camps, aux villes frontières. Du côté de la
    Galilée, on mettait les lépreux de la Galilée à la frontière et du côté de la Samarie on mettait les
    lépreux à la frontière. Il y avait un camp de lépreux formé à cet endroit avec des juifs lépreux et
    des samaritains lépreux, car la lèpre n’a pas de frontière, la maladie ne connait pas de barrières
    sociales ou raciales. Tout comme le Covid 19 qui tue sans distinction. La maladie a remis tout le
    monde dans le même sac, au même niveau. Samaritains et juifs se sont donc retrouvés dans le
    même malheur. C’est l’humour de Dieu pour nous dire que sur cette planète, nous sommes
    « un » il n’y a pas de plus grand ni de plus petit. Pas de plus fort ni de plus faible. Devant la
    maladie, nous sommes tous les mêmes. C’est dans le camp que Jésus les trouve, car Jésus va
    toujours là où il y a les rejetés. Dieu va toujours là où il y a les intouchables. Là où il y a le besoin.
    Jésus passe, il va à Jérusalem mais il va passer dans ce coin entre la Samarie et la Galilée, parce
    qu’il a vu qu’il y avait un besoin important.

Jésus est en train de passer à Dudelange parce qu’il a vu que tu as un besoin important, et il veut te
libérer de ce qui te tracasse. Jésus va là où il n’y a personne qui veut aller.

  • Au verset 12, Jésus passe dans un village dont le nom n’est pas cité. Tu peux habiter quelque
    part, inconnu de tous, mais sache quelque soit le lieu où tu te trouves, Jésus peut te localiser,
    te trouver. Il y a un exemple dans 2 Samuel 9, où David a décidé de faire du bien et cherche
    s’il reste encore un parent du roi Saül à qui il pourrait faire du bien. Son serviteur Siba lui dit
    qu’il y a encore quelqu’un, perdu au milieu de nulle part, dans un coin qui s’appelle Lodebar.

Et David demande d’aller le chercher. Sache que même si tu te trouves dans un coin perdu,
rangé dans un placard à balai au travail pour être oublié parce qu’on ne t’aime pas, Dieu te
retrouvera. Je vous ai parlé du coin perdu où on m’a affecté, où je devais faire 10 heures
pour m’y rendre, tout le monde me disait ne pas accepter cette affection, qui m’éloignait de
la capitale pour qu’on m’oublie. Mais c’est dans cet endroit perdu en plein Sahel, que j’ai
entendu la voix de Dieu me dire de quitter ce travail pour devenir son serviteur. En plein
milieu de nulle part, Dieu te trouvera et te parlera.

Au verset 12, lorsque les lépreux entendent que Jésus passe, la bible nous dit qu’ils vinrent à
sa rencontre, malgré leur condition physique, leur apparence hideuse, en se tenant tout de
même à distance, et se sont écriés : « Jésus ! ». Et Jésus accueille quiconque vient à lui. Ils
sont venus rencontrer un Seigneur, qui va devenir le patron de leur vie, qui va prendre le
volant de leur vie, et les conduire là où ils veulent. Ils ont crié : « Jésus, Seigneur, aie pitié de
nous ! » quand Jésus vous témoigne la compassion, sachez que la guérison, la victoire, tout
ce que vous demandez est derrière sa compassion.

  • Au verset 14, Jésus les ayant vus, leur dit : « allez, vous montrer aux sacrificateurs ! » Vous
    croyez que Jésus a attendu qu’ils parlent avant de les voir. C’est leur besoin qui a amené Jésus
    dans ce village, car c’est pour eux qu’il est passé par là, c’est leur besoin qui l’a amené vers eux.
    Quelque soit ton besoin, quelle que soit ce qui t’accable aujourd’hui, crie à Jésus, non seulement
    il t’entend, mais il te voit également. Et dès qu’il voit, il donne des instructions. Tout ce dont tu
    as besoin, c’est d’entendre la voix du maître. Les lépreux ont entendu sa voix et se sont mis en
    chemin, « Et, pendant qu’ils y allaient, il arriva qu’ils furent guéris. » il y a un mystère ici. Au
    chapitre 5, Luc relate la guérison d’un lépreux, Jésus l’a touché et lui a dit soit pur. Pourquoi n’a-
    t-il pas fait de même avec les 10 lépreux ? Tout simplement parce qu’il veut tester leur foi, ce
    que les chrétiens n’aiment pas. Les lépreux partent donc par la foi se montrer aux sacrificateurs,
    sur la parole de Jésus, et pendant qu’ils y allaient, ils ont vu le miracle.

Ce que je veux que tu comprennes aujourd’hui c’est que :
a. Tu as besoin d’une parole
b. Une fois la parole libérée, marche, et pendant que tu accompliras ce que Dieu t’a commandé
de faire, tu verras le miracle en chemin, comme les lépreux.

Revenir sur ses pas

Alors que les 9 sont partis chez les sacrificateurs, le 10 ème est revenu sur ses pas pour dire merci. Ça
c’est le deuxième point, revenir sur ses pas, avoir un sens élevé de la redevabilité. Nous sommes
redevables des paroles que Dieu déverse pour nous. Nous sommes redevables des prophéties que
Dieu libère pour nous, et nous ne pouvons pas vivre notre vie comme si nous n’avions pas reçu les
paroles de Dieu.

La bible que dit que lorsque le lépreux constate sa guérison, il rend gloire à Dieu. Sachez qu’il n’y a pas d’endroit pour rendre gloire à Dieu lorsqu’on constate sa guérison, on rend gloire à Dieu là où on a reçu sa guérison, que l’on soit au milieu des gens ou tout seul.

La 2 ème chose qu’il fait, c’est de se mettre à genoux devant Jésus pour rendre grâce. D’un côté, il rend gloire à
Dieu, et de l’autre, il remercie Jésus. C’est ce que les chrétiens ont du mal à faire, ils oublient de
remercier Jésus, celui par qui Dieu est passé pour les bénir. Il faut apprendre à dire merci aux gens
par qui Dieu vous bénit.

MERCI

Je rends gloire à Dieu pour El Shaddaï, pour les miracles, les guérisons, les bébés et les mariages
miracles, pour le peuple de Dieu qui progresse de gloire en gloire. Mais je remercie mes chers
pasteurs qui se sacrifient jours après jours pour prier pour vous, vous conseiller, vous écouter, vous
donner tout ce qui est nécessaire, afin que nous puissions grandir ensemble. Dieu fait de grandes
choses pour nous, mais ce sont des hommes et des femmes que Dieu utilise. Merci à tous ceux qui
contribuent semaines après semaines, mois après mois aux dîmes et offrandes, par des dons
également qui permettent de payer les loyers, l’électricité, pour pouvoir faire fonctionner l’église.
Merci à tous les ministères (louange, audiovisuel, accueil), aux femmes qui ont offert une belle fête
d’anniversaire à mon épouse. Merci aux internautes, car c’est vous qui faites notre gloire, c’est vous
qui donnez de l’éclat à El Shaddai par votre assiduité.

Soyez tous bénis abondamment.

 

Bishop Adama Ouedraogo