Les mécanismes de la bénédiction, autres messages de la même série:
II. L’ACCOUCHEMENT
Luc 2:6-7
« 6 Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, 7 et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. »
Le premier message de la série parlant de la grossesse se trouve ici
C’est la délivrance !
La grossesse est comparée à un fardeau (bien que ça ne soit pas une maladie) que nous devons porter jusqu’à la libération.
L’esprit de Dieu dépose dans nos cœurs, sur nos vies, des promesses que nous devons porter jusqu’à ce qu’elles deviennent réalité.
Exemple de Joseph. Dieu lui a fait une promesse et il devait porter cette promesse dans une vision : « ses frères viendraient s’incliner devant lui. »
Joseph, lorsqu’il était dans le puit, pouvait se demander ce qu’il en était de cette vision, également chez Potiphar lorsqu’il était en prison. C’est à ce stade que l’on dit qu’on porte sa grossesse. Mais quand le temps de l’accouchement de sa vision arriva, Dieu organisa les choses lui-même. L’accouchement n’est pas une chose facile.
Ce n’est pas un fardeau que tu portes seul, Dieu est avec toi et il organise les choses pour amener ta bénédiction à son terme en son temps quand tu acceptes de la porter.
Ta bénédiction ne doit pas naître n’importe où
Il y a un temps pour accoucher
« …Le temps ou Marie devait accoucher arriva »
Textes de référence :
Ecc. 3 :1-8 ; Psaumes 102 :14 ; Es.49 :8 ; Ga. 6 :3
Tu ne seras pas éternellement enceinte de ta bénédiction.
Il y a un temps pour tout (Ecc. 3 :1-8) : « 1 Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux : 2 un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, … »
Il y a un temps pour la semence et un temps pour moissonner (Ps 126 :5).
Dieu te conduira vers des sources d’eau. Tes montagnes seront changées en chemins. Ne nous lassons pas de faire du bien car nous moissonnerons au temps convenable.
Alors tiens bon, accroche-toi !
Elle enfanta…
L’enfantement est comparé à un travail où l’on transpire même en plein hiver. Il y a trois phases :
- Le travail (beaucoup de contractions)
La bénédiction attendue nécessite du travail pour qu’elle arrive. Il ne faut pas attendre que la promesse se réalise seule, il faut un investissement personnel.
- L’expulsion (la sortie du bébé)
Il faut puiser en soi. Rassemble tes forces et toutes tes forces, arrête de gesticuler pour expulser ta bénédiction. Si tu ne fais pas attention, tu risques de perdre ta bénédiction à cause de petites souffrances, de turbulences qui se présentent.
N’accepte plus que le rodeur vienne te dérober ta bénédiction, car Dieu ne permet rien qui ne nous soit impossible à surmonter.
- La délivrance
1 Pierre3 :14 -17 ; 1 Pierre 4 :12 ; 1 Pierre 5 :8- 10
La bénédiction ne vient pas sans souffrance. Il faut accepter de souffrir. La souffrance fait partie de la vie chrétienne. « …Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. » (1 Pierre3 : 17)
N’oublie pas que les bénédictions de Dieu ne sont suivies d’aucun chagrin, alors : «… Résistez au diable avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. » (1 Pierre 5 :8- 10)
Son Fils premier-né
Dieu nous donne toujours ce qu’il a promis. Dieu avait promis un fils à Marie et elle enfanta son fils, son premier – né. Dieu donne ce qu’il promet ; pas autre chose (1 : 31).
Es 7 :14 ; Es 55 :10-11 ; Gen 15 :13 ; Esdras 1 :1-3 ; Ap 2 :10
=> Si Dieu vous a promis un fils, toutes les échographies peuvent dire que c’est une fille. Mais, attendez seulement à la sortie de bébé.
Parfois des chrétiens acceptent des choses qui ne viennent pas de Dieu par précipitation. Il faut être patient et attendre la bénédiction de Dieu.
Application :
Bien-aimés, économisons nos forces pour la délivrance. Ne soyons pas comme ces femmes qui s’agitent trop et quand le moment de pousser arrive, elles n’ont plus de force et se retrouvent avec un mort-né.
=> Le plus beau de tout cela est que la femme oublie sa souffrance quand arrive le bébé. Tu vas aussi oublier toutes les souffrances.
=> Jean 16 : 20-24
En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira: vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. 21 La femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde.22 Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous reverrai, et votre coeur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie.
23 En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. 24 Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite.
La tristesse se change en joie, comme Joseph que Dieu a fait oublier toute la souffrance de la maison de son père et l’a rendu fécond.
La suite de la série:
Bishop Adama Ouedraogo